Moi, Stéphanie (aka Elaura),
administratrice du blog Bit-lit.com,
rédactrice,
maman, sorcière, metalhead, Janeite, chieuse à plein-temps. Aime le thé et les kilts.
Ma vie, mon œuvre, mes bafouilles.






mercredi 1 mars 2017

Logan




S'il y a un film attendu en ce début d'année, c'est bien Logan, épilogue magistral aux 17 années de présence cinématographique d'un personnage que j'affectionne beaucoup. Wolverine n'est pas un super-héros classique. Il est même l'anti-héros par excellence. Violent. Bestiale. Solitaire et sauvage. Un mutant puissant, mais dont les pouvoirs ne sont pas gratuits. Quand ses griffes sortent, il souffre à chaque fois. Et il n'a jamais hésité à les utiliser tout au long de sa très longue vie. Pourtant, il a durablement marqué des générations de lecteurs, et si le cinéma ne lui a pas toujours rendu un hommage à sa hauteur, sa révérence fut probablement l'adaptation comics la plus bouleversante que j'ai vue jusqu'ici.



Tout d'abord, même si l'esthétique nous fait fortement penser à un Old Man Logan, l'histoire en est bien différente. Logique, puisqu'il aurait été difficile pour le réalisateur d'y introduire les autres personnages phares de l'arc du comics (Hawkeye, entre autres). Le scénario diffère donc, mais sert parfaitement le film et sa continuité. Nous sommes en 2025, bien après les événements d'Apocalypse et de Days of futur past, dans une Amérique qui n'a pas vu l'ombre d'une naissance mutante depuis 25 ans. En ce qui concerne l'intrigue, je n'en dirais pas plus, mais elle évolue dans un monde pré-apocalyptique où le white power, le repli sur soi et le pouvoir industriel et pharmaceutique est à son paroxysme.
 
Si la réalisation très terre-à-terre de James Mangold sert l'intrigue, elle permet surtout de mettre en exergue la relation très particulière entre les personnages. Le couple Logan et Charles Xavier est touchant à plus d'un titre. Il est douloureux de voir ces deux héros vieillir, souffrir et payer le prix de leur mutation. Jamais leur relation n'aura paru aussi filiale, Logan s'occupant de Charles comme de son propre père, et Charles sermonnant à longueur de temps Logan comme son propre fils. Une affection qui transpire tout au long du film. Même Caliban, que nous avons vu à l'écran pour la première fois dans X-Men Apocalypse, nous paraît juste et émouvant.

 
Que dire de la petite Laura (X 23) ? Elle est incroyable et son lien avec Logan est symbolique à plus d'un titre. Elle représente la nouvelle génération de mutants à qui Wolverine passe le flambeau.

À la frontière entre le blockbuster et le film intimiste, Logan apparaît comme un OVNI cinématographique dans le petit monde des adaptations de comics. Alternant les scènes violentes (R-Rated, ne l'oublions pas) et les moments intimes particulièrement touchants, Logan nous brutalise, nous émeut et nous permet de dire adieu (non sans quelques trémolos dans la voix et un peu de buée dans les yeux, de la buée, j'ai dit...) à deux des personnages les plus emblématiques de l'univers des X-Men, après 17 ans de bons et loyaux services...













2 commentaires:

  1. Je crois que je n'irai pas le voir...

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    1. C'est dommage, le film est magnifique ;) et oui, Hugh Jackman a bien dit que c'était la dernière apparition de Wolvy, mais on s'en doutait un peu ;)

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